Nature immense, impénétrable et fière, Toi seule donne trève à mon ennui sans fin. Sur ton sein tout puissant je sens moins ma misère, Je retrouve ma force, et crois vivre enfin. Oui, soufflez, ouragans! Criez, forêts profondes! Croulez, rochers! Torrents, précipitez vos ondes! À vos bruits souverains ma voix aime à s'unir. Forêts, rochers, torrents, je vous adore! Mondes, qui scintillez, Vers vous s'élance le désir D'un cur trop vaste et d'une âme alterée D'un bonheur qui la fuit.